Document Type

Article

Publication Date

1990

Source Publication

Canadian Journal of Law and Society/Revue Canadienne Droit et Société. Volume 5 (1990), p. 47-70.

Abstract

In Canada the entrenchment of the Charter of Rights and Freedoms generated a good deal of debate about the possibility of using law in the struggle for social transformation. Although couched in general terms, the current debate is ultimately about the possibility of asserting liberal democratic legal rights in courts in order to transform existing relations of subordination and domination. Somewhat remarkably, the positive claim that litigating entrenched legal rights encourages social transformation tends to be made almost exclusively at the theoretical level. Theoretical possibilities, rather than concrete victories, are invoked to support the claim for the transformative capacity of liberal legal rights. Instead of approaching the question of litigating social change from an exclusively theoretical perspective, this paper examines contemporary examples in order to illustrate some of the possibilities of and limits to this strategy. Specifically, the paper examines how both the labour and women's movements have used the Canadian Charter of Rights and Freedoms to further their social, political and economic goals. Not only did these two groups adopt widely different strategies during the entrenchment process, what is entailed by the assertion of bourgeois legal rights has a different meaning for each. Thus, by contrasting the experience of the labour and women's movements in invoking the Charter it is possible to begin to suggest the limits of liberal rights in the struggle for social transformation.

French Abstract

Au Canada, la défense de la Charte des droits et des libertés a donné lieu à une quantité de débats sur l'utilisation possible de la Loi pour obtenir des changements sociaux. Prisenté d'une façon très générale, le débat actuel propose en fait la possibilité de revendiquer des droits légaux, libéraux et démocratiques devant les tribunaux pour transformer les situations de domination et de subordination qui existent maintenant. II semblerait que, d'un point de vue théorique, la lutte pour la défense des droits à la justice encourage le changement social. Des possibilités théoriques, plutôt que des victoires concrètes, sont invoquées pour supporter la thèse de la capacité transformative des droits légaux et libéraux. Au lieu d'une approche théorique au sujet du litige pour obtenir des changements sociaux, cette étude examine plutôt des exemples contemporains pour illustrer les possibilités et les limites de cette méthode. Plus particulièrement, cette étude analyse comment le mouvement ouvrier et le mouvement féministe se sont servis de la Charte Canadienne des droits et des libertés pour atteindre leurs objectifs sociaux, politiques et économiques. Non seulement ces deux groupes ont-ils adoptés des stratégies différentes pendant le procédé de retranchement, mais ce qui est requis pour la revendication de droits légaux bourgeois a une signification différente pour chacun d'eux. Donc, en établissant le contraste entre l'expérience du mouvement ouvrier et celle du mouvement féministe vis-à-vis de la Charte, on peut 4baucher les limites des droits sociaux dans la lutte pour la transformation sociale.

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