Document Type

Article

Publication Date

1997

Source Publication

Canadian Journal of Law and Society/Revue Canadienne Droit et Société. Volume 12, Special Issue 2 (1997), p. 219-246.

Abstract

Globalization is not simply a matter of transnational trade, and of the state, non-state and supra-state legal regimes which facilitate, regulate or resist it; it also involves transnational social, cultural, intellectual and ideological forces. These forces play upon strategically located knowledge-based elites which play an important role in restructuring the legal fields by which public and public and private institutions are constituted. Canada's experience of globalization—unique because of proximity to the United States—has been both exemplified and, in part, shaped by the fate of its knowledge-based elites, including the business community (especially that part of it involved directly or indirectly with transnational corporations), academics and intellectuals, lawyers, artists and other cultural figures, and individuals involved in politics and public administration. Because of the effects of this “globalization of the mind” upon the institutions which all of these elites inhabit, state and non-state legal fields associated with them have been transformed.

French Abstract

La globalisation ne touche pas que les échanges commerciaux transnationaux ou les régimes juridiques étatiques, non étatiques et supra étatiques visant à encourager, à réglementer ou empêcher ces échanges; la globalisation envisage les mouvements transnationaux d'échanges culturels, sociaux, intellectuels et idéologiques. Ces mouvements exercent une influence, bien subconsciente, sur les élites pensantes et influentes ayant une voix importante dans la restructuration du droit qui à son tour modèle l'opinion publique et les institutions étatiques et privées. L'expérience canadienne de la globalisation—unique en son genre en raison de la proximité des États-Unis—a aussi bien servi d'exemple qu'elle calque, en partie, son destin sur celui de l'élite pensante, y compris celle du monde des affaires (particulièrement les membres de cette élite qui oeuvrent directement ou indirectement auprès des sociétés transnationales) et du monde universitaire et intellectuel, les juristes, les artistes et autres personnages du monde culturel, ainsi que les membres de la branche politique et de l'administration publique. En raison de ce phénomène de «globalisation de la pensée» observé au sein des institutions occupées par ces élites, les professions juridiques étatiques et non étatiques liées de près ou de loin à ces institutions ont subi une transformation.

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