Explaining the Comparatively Less Robust Human Rights Impact of the ECOWAS Court on Legislative and Judicial Decision-making, Process, and Action in Nigeria

Document Type

Article

Publication Date

10-14-2024

Source Publication

Canadian Yearbook of international Law/Annuaire canadien de droit international 61 (2024): 167–205. DOI: https://doi.org/10.1017/cyl.2024.9

Keywords

International courts; international human rights courts; legislative decision-making; regional courts; judicial decision-making; civil society actors; ECOWAS; Tribunaux internationaux; tribunaux internationaux des droits de la personne; tribunaux régionaux; prise de décision judiciaire; acteurs de la société civile; CEDEAO

Abstract

This article outlines and tackles two inter-related puzzles regarding the comparatively much less robust human rights impact that the ECOWAS Court (in effect, West Africa’s international human rights court) has had on the generally more democratic legislative/judicial branch of decision-making and action in Nigeria vis-à-vis the generally more authoritarian executive branch within Nigeria, the country that is the source of most of the cases filed before the court. The article then discusses and analyzes the examples and extent of the court’s human rights impact on legislative/judicial branch decision-making and action in that key country. This is followed by the development of a set of analytical, multi-factorial, explanations for the two inter-connected puzzles that animate the enquiry in this article. In the end, the article argues that several factors have combined to produce the comparatively much less robust human rights impact that the ECOWAS Court has had on domestic legislative and judicial decision-making, process, and action in Nigeria, through restricting the extent to which the latter could mobilize more robustly the court’s human rights-relevant processes and rulings.

French Abstract

Cet article expose et aborde deux énigmes interdépendantes concernant l’impact comparativement beaucoup moins fort en matière de droits de la personne que la Cour de la CEDEAO (fonctionnellement, la cour internationale des droits de la personne de l’Afrique de l’Ouest) a eu sur la branche législative/judiciaire généralement plus démocratique de la prise de décision et de l’action au Nigeria par rapport à la branche exécutive généralement plus autoritaire au Nigeria, le pays qui est à l’origine de la plupart des affaires déposées devant la Cour. L’article examine et analyse ensuite les exemples et l’étendue de l’impact des droits de la personne de la Cour sur la prise de décision et l’action du pouvoir législatif/judiciaire dans ce pays clé. Il développe ensuite une série d’explications analytiques et multifactorielles pour les deux énigmes interconnectées qui animent l’enquête de cet article. En fin de compte, l’article soutient que plusieurs facteurs se sont combinés pour produire l’impact comparativement beaucoup moins fort de la Cour de la CEDEAO en matière de droits de la personne sur la prise de décision, le processus et l’action législative et judiciaire au Nigeria, en limitant la mesure dans laquelle ces derniers pouvaient mobiliser plus vigoureusement les processus et les décisions de la Cour en matière de droits de la personne.

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