Document Type

Article

Publication Date

2008

Source Publication

Windsor Yearbook of Access to Justice. Volume 26, Issue 1 (2008), p. 163-199.

Abstract

The field of mixed legal studies has recently been engaged in discussions about the virtues of merit-driven versus integrity-driven judgments in law making. Integrity-driven judgements aspire to locate solutions in a way that will generate greater coincidence with one overall legal tradition in settings where two or more are mixed. The latter style of judgement has historically preoccupied mixed jurisdictions where the Civil law has felt the need to struggle for its place when paired with a dominating Common law alter. A more pragmatic merit-driven approach has been advocated for by some mixed jurisdiction scholars as a means of allowing the mixité to flourish according to its contemporary context and bundle of sociological needs. This paper reexamines the tension between these two approaches to judgement. It does so by taking a slightly off-kilter look at mixité in one of the more vexed and volatile mixed jurisdictions in the world: Israel/Palestine. The paper does not take as a point of inquiry either the classic Civil law/Common law mix of the jurisdiction, nor its increasingly more strident religious law/secular law tension. The paper, rather, focuses and elaborates upon one of the reigning metaphors of mixed legal studies – food – through the most prominent tension of the jurisdiction – Israeli/Palestinian – and pushes that metaphor in ways that might better reflect the dialogic and contested nature of all mixités.

French Abstract

Dans le domaine d’étude de systèmes juridiques mixtes, on a récemment engagé des discussions au sujet des vertus de jugements axés sur le mérite par opposition à ceux axés sur l’identité dans le développement de la loi. Les jugements axés sur l’identité visent à trouver des solutions d’une façon qui créera une plus grande correspondance avec une tradition juridique dans son ensemble dans les contextes où il en existe deux ou plus. Historiquement, ce dernier style de jugement a préoccupé les juridictions mixtes où le droit civil a senti le besoin de lutter pour conserver sa place lorsqu’il coexiste avec l’alternative du droit commun dominant. Une approche plus pragmatique axée sur le mérite a été préconisée par certains spécialistes de juridictions mixtes dans le but de permettre à la mixité de prendre de l’essor en fonction de son contexte contemporain et d’un ensemble de besoins sociologiques. Cet article réexamine la tension entre ces deux approches au jugement. Il le fait en jetant un regard un peu insolite sur la mixité dans une des juridictions mixtes les plus problématiques et les plus explosives au monde : Israël/Palestine. L’article ne prend comme sujet d’analyse ni la combinaison classique droit civil/droit commun de la juridiction, ni sa tension de plus en plus stridente droit religieux/droit séculier. Plutôt, il porte sur et élabore une des métaphores dominantes des études de systèmes juridiques mixtes - la nourriture – à travers la tension la plus prononcée de la juridiction – israélien/palestinien – et développe cette métaphore de façons qui pourraient mieux refléter la nature dialogique et contestée de toutes les mixités.

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