Document Type
Article
Publication Date
1989
Source Publication
Canadian Journal of Women and the Law. Volume 3, Number 2 (1989-1990), p. 335-374.
Keywords
criminal law; domestic murder; law; Legal History; petit treason; women
Abstract
This article examines the English law of petit treason (murder of a husband by his wife or a master by a servant or a religious superior by a religious inferior) and its implications for married women charged with murdering their husbands. From 1351-1828, a woman accused of killing her husband was liable to be indicted not for willful murder but for the aggravated offense of petit treason and, until 1790, she faced public execution by burning if convicted. Relying on eighteenth century legal treatises, reported cases, press accounts of women's trials, and second my sources, the author discusses the cases of several women tried for petit treason. The general legal position of married women in eighteenth century England is also examined, and it is argued that the law of petit treason was a logical extension and consistent expression of women's unequal position in marriage and subordinate status more generally.With the elimination of the aggravated penalty of burning at the stake, and the ultimate repeal of petit treason altogether, married women who killed their husbands achieved a measure of formal equality previously denied them. However, the author argues that the significance of petit treason cannot be explained adequately by a trans-historical concept of patriarchy or male dominance. Analysis of both the form of Iaw, and the form of patriarchal relations enforced and reinforced, is identified as of paramount importance.
French Abstract
Cet article étudie la loi anglaise de "petit treason" (meurtre d'un mari par sa femme, d'un maître par son domestique ou d'un religieux par un religieux qui lui est subordonné) et ses implications pour les femmes mariées accusées d'avoir tué leurs maris. De 1351 à 1828, une femme accusée d'avoir tuée son mari pouvait être inculpée non de meutre prémédite mais de "petit treason." Jusqu'en 1790, elle était menacée d'exécution publique sur le bûcher si elle était trouvée coupable. L'auteure traite du cas de plusieurs femmes accusées de "petit treason" en s'appuyant sur des traités de droit du 18e siècle, des causes publies dans les recueils de jurisprudence, des comptes rendus de procès de femmes faits par la presse et des sources secondaires. La situation juridique générale des femmes mariées en Angleterre au 18e siècle est également étudiée. On affirme que la loi de "petit treason" constituait une extension et une illustration logiques de la situation inégale de la femme mariée et plus généralement de son statut de subordonnée. Grâce à l’élimination de la peine de mort sur le bûcher et l'abrogation définitive et complète de la loi de petit treason," les femmes mariées ayant tu leurs maris ont obtenu une part d'égalité formelle qui leur était avant refusée. Toutefois, l'auteure affirme que la signification de la loi de "petit treason" ne peut être expliquée adéquatement par un concept trans-historique de patriarcat ou de domination masculine. Une analyse de la forme de la loi et de la forme des relations patriarcales, en vigueur et appliquées, est jugée d’importance capitale.
Repository Citation
Gavigan, Shelley A. M. "Petit Treason in Eighteenth Century England: Women's Inequality Before the Law." Canadian Journal of Women and the Law 3.2 (1989-1990): 335-374.