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Journal of Law and Social Policy

Publication Date

2016

Document Type

Article

English Abstract

The self-regulatory bodies that oversee legal professionals in Canada maintain strict control on the delivery of legal services, and access to justice projects must therefore always be conscious of activities that would violate certain restrictions. Careful adherence to these parameters is made difficult, however, by the lack of clarity about where the relevant boundaries are drawn. Using a project that provides legal assistance for refugees as a case study, this article highlights the challenges that the unclear distinction between “legal information” and “legal services” creates for access to justice initiatives. We conclude that the uncertainty can carry a variety of significant costs—including financial expense, human resource burdens, and unnecessary limits on program innovation—in a sector where affordable and creative solutions are desperately needed as a result of a persistent access to justice crisis. Ultimately, it is not merely the under-resourced access to justice sector that bears these costs, but rather disadvantaged individuals and society as a whole.

French Abstract

Les organismes d’autoréglementation qui encadrent les professionnels du droit au Canada contrôlent strictement l’offre des services juridiques. Les projets d’accès à la justice doivent donc toujours tenir compte des activités qui iraient à l’encontre de certaines restrictions. Il est par ailleurs difficile de respecter ces paramètres minutieusement car leurs limites ne sont pas claires. En offrant comme exemple un projet d’aide juridique aux réfugiés, le présent article souligne les défis que pose le manque de clarté entre « information juridique » et « services juridiques » aux initiatives d’accès à la justice. Nous concluons que cette incertitude entraîne divers coûts importants – y compris des dépenses financières, un fardeau en matière de ressources humaines et des limites inutiles freinant l’innovation dans le développement de programmes – dans un secteur qui a déjà grandement besoin de solutions créatives et abordables étant donné la crise persistante d’accès à la justice. Ultimement, le secteur sous-financé de l’accès à la justice n’est pas le seul à supporter ces coûts; les personnes défavorisées et l’ensemble de la société le font aussi.

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