Document Type

Article

Publication Date

1998

Source Publication

Canadian Bar Review. Volume 77, Numbers 3/4 (1998), p. 315-353.

Abstract

This paper examines the nature and scope of solicitor-client privilege and litigation privilege. Contrary to a recent article suggesting that there are no real differences between them, it is argued that the two privileges are distinct in terms of both their underlying purposes and the requisite conditions to invoke them. Most importantly, confidentiality is a requirement of solicitor-client privilege but not of litigation privilege. Moreover, extending solicitor-client privilege to communications from third parties (as proposed in the recent article) would be dangerous. It would stretch the scope of that privilege beyond its justification of necessity, and open the way for lawyers to develop and offer a "new product line" : namely, confidentiality. Whatever third party communications a client desires to keep secret could conveniently be clothed with privilege simply by having lawyers act as a conduit for such communications and asking them for their legal opinion thereon (as it now appears the tobacco industry has been doing for some time with research data). A strong policy reason for confining solicitor-client privilege to direct communications between lawyer and client is to limit the potential abuse of the privilege. Further, since the assertion of privilege inevitably impedes the truth finding process, the public interest is best served by confining the scope of solicitor-client privilege within narrow limits. For the same reason, the concept of "agents" must be accorded a narrow meaning in the context of solicitor-client privilege, so as not to render "agency" a back-door through which third party communications attract solicitor-client privilege.

French Abstract

Cet article examine la nature et la port e du secret professionnel avocat-client et en matière de litige. Un article r cent sugg re qu aucune diffrente r elle n existe entre ces deux types de secret professionnel. Toutefois, cet article explique qu il s agit de deux types distincts quant leurs fins et quant aux conditions requises pour les invoquer. Plus important encore, la confidentialit est une exigence du secret professionnel avocat-client mais non du secret professionnel concernant un litige. De plus, étendre le secret professionnel avocat-client aux communications impliquant une tierce personne, tel que proposé dans un article r cent, serait dangereux et en étendrait la port e au-del de sa justification de nécessité. Ce serait ouvrir la porte au développement et à l'offre d'un nouveau'uproduit» par les avocats : la confidentialité. Si un client désire assurer la confidentialité d'une communication avec un tiers, il lui suffit de la faire passer par l'avocat et de demander à celui-ci une opinion à son sujet (une stratégie que l'industrie du tabac semble avoir suivie pour des données de recherches scientifiques). Limiter les abus potentiels du secret professionnel est un solide motif de politique pour restreindre le secret professionnel avocat-client aux communications directes entre ces deux derniers. Puisque 1 affirmation du secret professionnel entrave in vitablement le processus de recherche de la v rit, 1 intrêt public est mieux servi en limitant la port e du secret professionnel l int rieur de limites restreintes. Pour la même raison, le concept de mandataire doit recevoir une interprétation restrictive dans le cadre du secret professionnel avocat-client de façon ce que le mandat ne devienne pas une porte de demi re par laquelle les communications qui impliquent des tierces personnes soient incluses dans le secret professionnel avocat-client.

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