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Authors

Michael Adler

Keywords

Bankruptcy; Canada; Great Britain; United States

Document Type

Article

Abstract

The United States and, to a slightly lesser extent, Canada have come to regard personal bankruptcy as a routine method of discharging debts, enabling the debtor to make a fresh start. By contrast, in the United Kingdom, bankruptcy is still seen as a remedy of last resort, and creditors may retain the right to enforce debts. The difference in approach is due to the fact that the United States and Canada have traditionally given priority to risk taking over security, while the United Kingdom has continued to give priority to security over risk taking. However, the British government's enthusiasm for flexible labour markets and entrepreneurship suggests that this may be about to change. While many people in the United States are having second thoughts about their liberal approach to bankruptcy, and the American government is coming under intense pressure from the credit industry to make it harder for people to protect their assets, the British government has recently set in train a review of the legal and social framework of bankruptcy to see whether Britain can learn from the American experience.

French Abstract

Les États-Unis et, dans une moindre mesure, le Canada sont arrivés à considérer la faillite personnelle comme une méthod routinière pour décharger des dettes, rendant possible au débiteur de faire un nouveau départ. Par contre, dans le Royaume-Uni, la faillite est toujours considérée comme une remède de dernier recours, et les créanciers pourraient garder le droit d'enforcer les dettes. La différence dans l'approche est due au fait que les États-Unis et le Canada ont traditonnellement donné la priorité à la prise de risques plutôt qu'à la sécurité, tandis que le Royaume-Uni a continué à donner la priorité à la sécurité plutôt qu'à la prise de risques. Pourtant, l'enthousiasme du gouvernement britannique pour les marchés de travail plus flexibles et l'entrepreneuriat, suggère que cela est sur le point de changer. Tandis que beaucoup de gens aux États-Unis commencent à refléchir sur leur approche libérale à l'égard de la faillite, et le gouvernement américain se trouve sous une grande pression de la part de l'industrie des crédits afin de rendre plus difficile aux gens de protéger leur actifs, le gouvernement britannique a récemment mis en marche une révision du cadre légal et social de la faillite pour voir si la Grande Bretagne pourrait s'inspirer de l'expérience américaine.

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