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Journal of Law and Social Policy

Publication Date

9-7-2009

Document Type

Article

English Abstract

In her landmark essay, Whiteness as Property, Cheryl Harris powerfully demonstrates how racial identity and property claims are co-produced in law. Through a genealogy of law starting with American slave law, Harris reveals how whiteness has evolved from a form of racial identity into a legally acknowledged and protected form of property. In this article I apply Harris’ framework to an analysis of two by-laws passed by the City of Brantford (Ontario) in 2008, in order to reveal a hidden racial logic within the statutory powers vested in municipalities. By analyzing these by-laws, as well as the litigation which followed, I demonstrate how the regulatory and enforcement powers of municipal planning processes can authorize settler colonial claims to property, while at the same time conferring upon municipalities the power to criminalize Indigenous assertions of territorial authority. Ultimately, the planning powers vested in municipalities are shown to play an important role in affirming the sovereignty claims of the settler state, while diminishing the sovereignty claims of Indigenous peoples.

French Abstract

Dans son important article La blancheur comme forme de propriété (Whiteness as Property), Cheryl Harris a démontré de manière efficace le lien entre l’identité raciale et les revendications relatives à la propriété dans l’histoire du droit. À travers une généalogie du droit commençant par le droit de l’esclavage aux États-Unis, Harris démontre l’évolution de la blancheur, d’une forme d’identité raciale à une forme de propriété reconnue et protégée en droit. Dans le présent article, j’utilise le cadre théorique de Harris pour analyser deux règlements adoptés en 2008 par la ville de Brantford en Ontario, et révéler comment les pouvoirs conférés par la loi aux municipalités ont une logique raciale dissimulée. En analysant ces règlements, ainsi que le litige qui en découle, je démontre comment les pouvoirs de réglementation et d’exécution des processus de planification municipale peuvent autoriser les revendications coloniales liées à la propriété, tout en donnant aux municipalités le pouvoir de criminaliser les revendications autochtones relatives à l’autorité territoriale. Ultimement, je démontre que les pouvoirs de planification des municipalités jouent un rôle important dans l’affirmation des revendications de souveraineté de l’état colonial, tout en réduisant celles des peuples autochtones.

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