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Journal of Law and Social Policy

Publication Date

1-1-2017

Document Type

Article

English Abstract

How can legal clinics and clinical legal educators respond to the ongoing harms of settler colonialism? At a time when "reconciliation" is top of mind for many legal educators in light of the Truth and Reconciliation Commission calls to action, can reconciliation be taken up in a meaningful way through clinical legal education? Does reconciliation demand decolonization and if so can clinical legal education work towards decolonization? These are the questions we consider in this article. Drawing on our respective experiences with the University of British Columbia and the University of Saskatchewan’s clinical law programs, and grounding our analysis in the critical literature on settler colonialism and decolonization, we propose that the aim of reconciliation, at least as it is typically understood, is not enough and that we must go further to challenge the structure of settler colonialism by decolonizing and Indigenizing clinical legal education. We argue that decolonial approaches and engagement with processes of Indigenization in both the academic and practical aspects of clinical law programs can intervene in normative legal education and challenge the colonial hegemony underpinning the Canadian legal system. Ultimately, we propose that it is unsettling, productive and essential for those of us involved with clinical legal education in Canada to learn with and from Indigenous communities about the challenges and possibilities of working towards decolonial justice.

French Abstract

Comment les cliniques juridiques et les éducateurs juridiques cliniciens réagissent-ils aux préjudices continus du colonialisme de peuplement ? À l’heure où la « réconciliation » est très présente pour plusieurs éducatrices et éducateurs juridiques - compte tenu des appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation, est-ce que la réconciliation peut se faire de manière efficace par l’enseignement clinique du droit ? Est-ce que la réconciliation exige la décolonisation et, si c’est le cas, est-ce que l’enseignement clinique du droit peut se diriger vers celle-ci ? Voilà les questions dont traitent le présent article. À partir de nos expériences respectives des programmes d’enseignement clinique du droit de l’University of British Columbia et de l’University of Saskatchewan, et en fondant notre analyse sur la littérature critique sur le colonialisme de peuplement et la décolonisation, nous avançons que le but de la réconciliation, telle qu’elle est généralement comprise, n’est pas suffisant et que nous devons aller plus loin pour contester la structure du colonialisme de peuplement en décolonisant et en intégrant les perspectives autochtones à l’enseignement clinique du droit. Nous soutenons que les approches à la décolonisation et l’engagement vers l’intégration de perspectives autochtones à la fois dans les dimensions théoriques et pratiques des programmes d’enseignement clinique du droit, peuvent intervenir dans l’éducation juridique normative et confronter l’hégémonie coloniale qui sous-tend le système juridique canadien. Ultimement, nous croyons qu’il est déstabilisant, productif et essentiel que ceux et celles d’entre nous qui sont impliqués dans l’enseignement clinique du droit au Canada apprennent avec et des communautés autochtones, relativement aux défis et aux possibilités que présente le fait de se diriger vers une justice décolonialisée.

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