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Keywords

Canada. Supreme Court; Canada. Canadian Charter of Rights and Freedoms; Judicial review; Criminal law; Canada

Document Type

Article

Abstract

Assessments of “reasonableness” are central to adjudicating claims under several Charter rights and the section 1 “reasonable limits” clause. By comparing Supreme Court of Canada rulings to facta submitted by the Attorney General of Canada to the Court, this article examines the federal government’s success under Prime Minister Harper at persuading the Supreme Court of Canada that its Charter infringements in the area of criminal justice policy are reasonable, and when they fail to do so, on what grounds. The evidence reveals that the Conservative government adopted a consistently defensive posture in court, never conceding that a law was unreasonable, and that this government was almost never able to defend an impugned criminal justice law under section 1. While several of those losses concerned pre-Harper era laws, the Court did reject several Conservative criminal justice policies, most notably some mandatory minimum sentencing laws. The article’s novel systematic analysis also shows that the Court sometimes rejected the federal government’s characterization of the legislative objective.

French Abstract

L’évaluation du « caractère raisonnable » est essentielle pour statuer sur les revendications formulées à l’égard de plusieurs droits conférés par la Charte et conformément à la clause sur les limites « raisonnables » figurant à l’article 1. En comparant les décisions de la Cour suprême du Canada à l’égard des mémoires présentés par le procureur général du Canada, cet article analyse les succès remportés par le gouvernement fédéral du premier ministre Stephen Harper pour persuader la Cour du caractère raisonnable de ses infractions à la Charte dans le domaine de la justice pénale et, en cas d’échec, les motifs invoqués. Les données montrent que le gouvernement conservateur a systématiquement adopté une attitude défensive devant les tribunaux, qu’il n’a jamais reconnu le caractère déraisonnable d’une loi et qu’il n’a pratiquement jamais été capable de défendre une loi de justice pénale contestée en vertu de l’article 1. Si plusieurs de ces défaites portaient sur des lois adoptées avant l’ère Harper, la Cour a rejeté plusieurs politiques de justice pénale édictées par les conservateurs, notamment des lois sur les peines minimums obligatoires. L’analyse systématique innovante de cet article montre également que la Cour a parfois rejeté l’interprétation, par le gouvernement fédéral, de l’objectif législatif.

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