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Keywords

Discrimination in public accommodations--Law and legislation--History; Racism--History; Prostitutes--Legal status, laws, etc.--History; Motels--Law and legislation--History; Canada

Document Type

Special Issue Article

Abstract

The 1961 case of King v Barclay is something of a footnote in the history of discrimination against Black Canadians. If it is cited at all, it is usually cited alongside the more famous racism cases, such as Christie v York, as proof of the widespread nature of racism in Canada. In this paper, I re-read the trial decision and examine the original case file to show that the facts of King and the racism in the case are more complex than usually realized. King emerged out of a series of errors from both King and Barclay’s Motel which resulted in the latter assuming, or seeming to assume, that King wished to visit two prostitutes working out of the motel. For obvious reasons, however, Barclay’s Motel could not state such an allegation explicitly as that would have been tantamount to admitting that they knew the women in question were prostitutes. In order to recapture the full legal and social contexts of King this paper examines both the history of racial discrimination in public accommodations and the longstanding struggle to prevent prostitutes from using such accommodations to ply their trade. The paper also argues that King’s legal action, even though he lost in court, was ultimately successful in that it prompted a legislative amendment, which removed the technicality upon which King turned.

French Abstract

L’affaire King c. Barclay de 1961 semble n’être qu’une note de bas de page dans l’histoire des discriminations à l’encontre des Canadiens noirs. Lorsque cette affaire est mentionnée, elle est habituellement citée au même titre que les affaires de racisme les plus célèbres, comme Christie c. York, afin de démontrer l’ampleur du racisme au Canada. Dans cet article, je propose une nouvelle lecture de la décision rendue et j’analyse le dossier initial de l’affaire afin de montrer que les faits et le racisme en l’espèce sont plus complexes qu’on l’imagine habituellement. L’affaire King découle d’une série d’erreurs commises par M. King et le propriétaire du Barclay’s Motel, lesquelles ont (ou auraient vraisemblablement) amené ce dernier à supposer que M. King souhaitait rendre visite à deux prostituées travaillant dans le motel. Néanmoins, pour des raisons évidentes, le propriétaire du Barclay’s Motel ne pouvait pas présenter explicitement une telle allégation, laquelle serait revenue à admettre qu’il savait que les femmes visées étaient des prostituées. Soucieux de recréer les contextes juridiques et sociaux complets de l’affaire King, cet article examine à la fois l’histoire de la discrimination raciale dans les logements offerts au public et la longue lutte menée pour empêcher les prostituées de pratiquer leur métier dans de tels lieux. L’article soutient également que l’action en justice intentée par M. King, même si elle a été perdue, s’est finalement soldée par un succès, dans la mesure où elle a entraîné l’adoption d’une modification législative visant à supprimer les points techniques qui sont ressortis des débats sur l’affaire King.

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