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Keywords

Commodification; Personhood; Market-inalienability; Baby-selling; Boilerplate; Rule of law; Redress of grievances; Property; Contract

Document Type

Special Issue Article

Abstract

Market-inalienability has a central place in developed societies that embrace private law institutions and a traditional understanding of the role of the polity in underwriting, managing, and preserving those institutions. Market-inalienability is a form of non-commodification. Taking up the issue of what things or relationships can be treated as commodities, I first critique a mode of inquiry—a traditional view of law and economics—that finds no problem with commodification of anything whatsoever. Counter to this mode of reasoning, I review two points of view that consider some kinds of commodification wrongful. Finding neither of these anti-commodification theories satisfactory, I review in some detail the example of baby-selling to show the dilemmas of commodification and the complexity of arguments about it. I then turn to the practice of standardized fine-print contracts (“boilerplate”) that routinely waive the background legal rights of those who receive them. This practice of using contract to escape basic rights commodifies some rights that ought to be market-inalienable. Such rights should remain permanently in the care of the polity and should not be treated as objects of trade.

French Abstract

Le concept d’inaliénabilité-marchande occupe une place centrale dans les sociétés développées qui se sont dotées d’institutions de droit privé et qui s’en tiennent à une conception classique du rôle de la politie dans la garantie, la gestion et la préservation de ces institutions. L’inaliénabilité-marchande est une forme de non-marchandisation. Dans l’optique de déterminer quelles choses ou quelles relations peuvent être traitées comme des marchandises, je commence par critiquer une méthode d’analyse fondée sur une conception traditionnelle du droit et de l’économie qui n’émet absolument aucune objection à l’égard de la marchandisation. À contre-courant de ce mode de raisonnement, j’entreprends d’examiner deux points de vue qui avancent que certains types de marchandisation sont injustes. Estimant qu’aucune de ces théories critiques à l’égard de la marchandisation n’est satisfaisante, je m’intéresse de près à l’exemple de la vente de bébés afin de montrer les dilemmes posés par la marchandisation et la complexité des arguments à ce sujet. Je me penche ensuite sur la pratique des contrats standardisés (ou « contrats types ») qui dérogent systématiquement aux droits juridiques de base des personnes à qui ils s’appliquent. Le recours aux contrats pour échapper aux droits fondamentaux revient à marchander certains droits qui devraient pourtant être inaliénables. Ces droits devraient rester en permanence sous la protection de la politie et ne devraient faire l’objet d’aucun commerce.

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