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Keywords

Sentences (Criminal procedure); Judicial discretion--Psychological aspects; Canada

Document Type

Article

Abstract

There are few areas of law that grant judges as much discretion as the sentencing of criminal offenders. This discretion necessarily leads to concerns about the influence of biases, including those that result from subconscious processes associated with human cognition; that is to say, heuristics. In this article, the authors explore one heuristic—number preference—through an examination of all reported second degree murder parole ineligibility decisions between 1990 and 2012. Number preference leads individuals to predictably round off measurements to certain favoured numbers. The authors identify a tendency for parole ineligibility decisions to cluster around even numbers and multiples of five, without any obvious, legally-justifiable reason for such rounding. The authors propose that the phenomenon should cause concern not least because it suggests that other, less easily measurable but no less powerful, heuristics may also be at work in judicial decisions.

French Abstract

Peu de secteurs juridiques donnent aux juges autant de latitude pour exprimer leur pouvoir discrétionnaire que la condamnation des criminels. Ce pouvoir discrétionnaire entraîne nécessairement des inquiétudes relativement à l’influence de préjugés, y compris ceux qui découlent des mécanismes subconscients associés aux processus cognitifs, autrement dit l’heuristique. Les auteurs de cet article étudient un processus heuristique particulier—la préférence pour des chiffres particuliers—en analysant tous les verdicts connus d’inadmissibilité à la libération sur parole de coupables de meurtre au second degré entre 1990 et 2012. La préférence pour des chiffres particuliers porte des personnes à arrondir de manière prévisible des montants à certaines valeurs privilégiées. Les auteurs ont remarqué une tendance à arrondir, sans raison évidente juridiquement justifiable, à des nombres pairs et des multiples de cinq la durée des périodes d’inadmissibilité à la libération sur parole. Les auteurs signalent que ce phénomène devrait susciter des inquiétudes, en particulier parce qu’il permet de croire que d’autres processus heuristiques, moins facilement mesurables mais tout aussi puissants, pourraient influencer des décisions judiciaires.

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