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Authors

Ryan Newell

Keywords

Indigenous peoples--Legal status, laws, etc.; Discrimination in criminal justice administration; Imprisonment; Canada

Document Type

Article

Abstract

The Safe Streets and Communities Act (SSCA), a recent and wide-reaching piece of the Conservative Party of Canada’s tough-on-crime agenda, will exacerbate the ongoing crisis of Indigenous over-incarceration. In this article, I review the extensive literature that addresses the causes of Indigenous over-representation in the Canadian criminal justice system before assessing the impact of R v Gladue, nearly fifteen years after the Supreme Court of Canada’s decision. I analyze how the SSCA will restrict courts’ resort to Gladue, thus resulting in the incarceration of increasing numbers of Indigenous people. I then develop one avenue of constitutional challenge to the SSCA’s mandatory minimum sentences that is tailored to Indigenous offenders. Drawing on insights from Gladue and from the cases that followed it, I argue that the meaning of “cruel and unusual punishment” under section 12 of the Canadian Charter of Rights and Freedoms should shift in the case of Indigenous offenders to account for the well-established connections between colonialism and the over-incarceration of Indigenous people.

French Abstract

La Loi sur la sécurité des rues et des communautés (LSRC), élément récent et de grande portée du programme de lutte contre la criminalité du Parti conservateur du Canada, exacerbera la crise permanente du taux d’incarcération démesurément élevé des Autochtones. Dans cet article, j’examine la documentation abondante qui aborde les causes de la surreprésentation des Autochtones dans le système canadien de justice pénale avant d’évaluer, quinze ans après les faits, l’impact du jugement R. c. Gladue de la Cour suprême du Canada. J’analyse la façon dont la LSRC restreindra la possibilité pour les tribunaux d’invoquer le jugement Gladue, ce qui entraînera l’incarcération d’un plus grand nombre d’Autochtones. Je développe ensuite une approche spécifique aux contrevenants autochtones pour contester la constitutionnalité des peines minimales obligatoires en vertu de la LSRC. Tirant parti de ce que nous apprend le jugement Gladue et des jugements ultérieurs, je fais valoir que la signification de « châtiment cruel et inhabituel » en vertu de l’article 12 de la Charte Canadienne des Droits et Libertés devrait être modifiée dans le cas des contrevenants autochtones afin de tenir compte de la corrélation bien établie qui existe entre le colonialisme et l’incarcération démesurément élevée des Autochtones.

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