Keywords
Magna International Inc.; Stock repurchasing; Corporations--Finance--Law and legislation; Securities; Ontario
Document Type
Article
Abstract
In 2010, Magna International Inc. (Magna) obtained court approval of an arrangement to buy back its super-voting shares, which placed control in the hands of a shareholder with 0.6 per cent of the equity, at a 1,800 per cent premium to non-voting shares. I agree with the decision to approve but disagree with some of the court's reasons. Magna's board failed to provide a clear description of the possible benefits of the transaction. For example, theory and empirical analysis challenge the board's suggestion that liquidity benefits would help justify the arrangement. The board and the court also failed to describe clearly the beneficiaries of the transaction. A special committee of the board concluded that Magna would benefit from the arrangement but offered no conclusion on whether shareholders would benefit. This is internally inconsistent: Since Magna issued shares as consideration in the arrangement, the only way to determine whether Magna would benefit on net was to determine the arrangement's impact on share value. I analyze these and other errors, identify the possible benefits and beneficiaries of the arrangement, and conclude that while the court could have been more critical of Magna's approach, it was correct to look to shareholder support-both from market signals and from voting-as a justification for approving the arrangement.
French Abstract
Magna International lnc. (Magna) a obtenu en 2010 l'assentiment du tribunal relativement à un mécanisme visant à racheter ses actions à droit de vote multiple, ce qui a eu pour résultat de placer le contrôle entre les mains d'un actionnaire détenant 0,6 pour cent des avoirs, en prime de 1 800 pour cent par rapport aux actions sans droit de vote. Je conviens avec cet assentiment, mais je suis en désaccord avec certaines des raisons invoquées par le tribunal. Le conseil de Magna n'a pas fourni une description claire des avantages éventuels de la transaction. Ainsi, la théorie et l'analyse empirique sont en désaccord avec la suggestion du conseil voulant que des avantages de liquidité permettent de justifier ce rachat. Le conseil et le tribunal ont également omis de décrire clairement les bénéficiaires de la transaction. Un comité spécial du conseil a conclu que Magna bénéficierait du mécanisme, mais n'a offert aucune conclusion quant à savoir si les actionnaires en bénéficieraient. Cela est foncièrement illogique: étant donné que Magna a émis les actions en contrepartie du mécanisme, la seule façon d'établir si Magna allait tirer un bénéfice net consistait à déterminer l'incidence du mécanisme sur la valeur de l'action. J'analyse ces erreurs et d'autres errements et j'identifie les avantages et les bénéficiaires possibles de ce mécanisme, et je conclus que le tribunal aurait pu se montrer plus critique de l'approche de Magna, mais qu'il a eu raison de considérer le soutien des actionnaires, tant du point de vue des signaux du marché que de celui du vote, afin de justifier son approbation du mécanisme.
Citation Information
Iacobucci, Edward.
"Making Sense of Magna."
Osgoode Hall Law Journal
49.2 (2011)
: 237-275.
DOI: https://doi.org/10.60082/2817-5069.1056
https://digitalcommons.osgoode.yorku.ca/ohlj/vol49/iss2/2