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Keywords

Boards of directors--Legal status; laws; etc.; Corporation law; Canada

Document Type

Article

Abstract

This article considers the use of various legal instruments to advance a more expansive but well-defined view of directors' duties and discretion--a view which focuses on the longer-term interests of the corporation. We begin with an attempt to clarify the nature of directors' statutory duties under Canadian corporate law. We then consider the recent decisions of the Supreme Court of Canada in Peoples Department Stores Inc. (Trustee of) v. Wise and BCE v. 1976 Debentureholders, in which the Court took a broad view of corporate purpose, but failed to provide clear logic or operational guidance as to consequential directorial responsibilities. As a result, the Court may have afforded directors increased deference, provided they comply with prescribed procedural steps, but without a clearly stated legal rationale. We then outline various legal theories that courts might consider help advance and clarify some of the concepts averted to by the Supreme Court and discuss opportunities for complementary legislative or shareholder-initiated reform.

French Abstract

Cet article examine le recours à divers instruments juridiques en vue de faire progresser une perception plus expansive, mais bien définie, des devoirs et de la discrétion des administrateurs - perception qui se concentre sur les intérêts à long terme de la Société. Pour ce faire, nous commençons par essayer d'élucider la nature 'des devoirs statutaires des administrateurs aux termes du droit des Sociétés canadien. Ensuite, nous examinons les récents arrêts de la Cour suprême du Canada dans Peoples Department Stores Inc. (Trustee of) c. Wise et BCE c. 1976 Debentureholders, dans lesquels la Cour percevait de manière large l'objectif de la Société, mais ne donnait aucune logique claire ou orientation opérationnelle en matière de responsabilités corrélatives des administrateurs. Par conséquent, la Cour peut avoir accordé aux administrateurs une déférence accrue, tant qu'ils respectent les étapes procédurales prescrites, sans motifs légaux clairement énoncés. Nous exposons ensuite les grandes lignes de diverses théories juridiques dont les tribunaux pourraient éventuellement tenir compte pour contribuer à faire progresser et à expliciter certains des concepts que la Cour suprême évite; enfin, nous débattons des occasions de réforme législative complémentaire ou de réforme engagée par les actionnaires.

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