Keywords
Domestic relations; Divorce settlements; Sex discrimination in justice administration; Dispute resolution (Law); Canada
Document Type
Article
Abstract
Collaborative Law (CL) is a unique settlement process increasingly used by family lawyers. In this article, the authors examine the potential of CL to alleviate the impact of gendered differences in bargaining power between family clients. Proponents suggest that the more extensive involvement of lawyers in the CL process can prove more effective in dealing with vulnerable clients than either litigation or family mediation in their current forms. Drawing on the available literature on CL, their own empirical research, and the extensive literature on gender imbalances in mediation, the authors examine the likely impact of both the background norms and unique structural features of CL on the experience of female clients. They argue that CL's potential impact will depend largely on how sensitive lawyers are to the existence of gendered power imbalances, on whether they screen effectively, provide timely and specific legal advice, and work at more effective communication with their clients. Serious concerns are raised regarding the use of the standard clause disqualifying lawyers from acting in subsequent litigation. These concerns heighten the importance of adequate screening into the process.
French Abstract
Le droit familial collaboratif (DFC) est un processus particulier de règlement auquel les avocats spécialisés en droit de la famille recourent de plus en plus souvent. Dans cet article, les auteurs analysent le potentiel que présente le DFC de réduire l'impact des différences liées au sexe sur le plan du pouvoir de négociation entre les familles clientes. Pour les partisans, lorsque l'on s'occupe de clients vulnérables, la participation plus étendue des avocats au processus DFG peut se révéler plus efficace que le contentieux ou la médiation familiale dans leurs formes actuelles. Partant de la documentation disponible concernant le DFC, de leur propre recherche empirique, ainsi que de l'abondante documentation qui traite des déséquilibres liés au sexe pendant les médiations, les auteurs examinent l'impact vraisemblable qu'exercent les normes contextuelles et les aspects structurels particuliers du DFC sur l'expérience des clientes. Ils avancent que l'impact potentiel du DFC dépendra grandement de plusieurs facteurs: la sensibilité des avocats à l'existence de déséquilibres liés au sexe, s'ils examinent efficacement les cas, s'ils fournissent des conseils juridiques opportuns et spécifiques, et s'ils s'efforcent d'établir une communication plus efficace avec leurs clients. Les auteurs soulèvent des doutes sérieux concernant l'usage de la clause standard qui interdit aux avocats d'intervenir au cours du contentieux ultérieur. Ces doutes mettent en relief l'importance d'un examen adéquat des cas avant l'entrée dans le processus.
Citation Information
Wiegers, Wanda and Keet, Michaela.
"Collaborative Family Law and Gender Inequalities: Balancing Risks and Opportunities."
Osgoode Hall Law Journal
46.4 (2008)
: 733-772.
DOI: https://doi.org/10.60082/2817-5069.1173
https://digitalcommons.osgoode.yorku.ca/ohlj/vol46/iss4/2