•  
  •  
 

Keywords

Bankruptcy; Debt collection; Comparative law

Document Type

Article

Abstract

The conventional wisdom is that the poor are not heavy users of the insolvency system, because creditors are unwilling to take risks on the poor and because many of the poor are judgment-proof. However, credit is now widely available across the spectrum of income groups. In addition, poverty is often a temporary state for many Canadians; therefore, being judgment-proof is likewise temporary. Some of those who are poor at any point in time are in fact in need of bankruptcy protection. They have debts that they are unable to pay and little likelihood of being able to repay in the near future. We begin by presenting evidence on indebtedness among families in the lower income deciles. We then turn to the main question: should the Canadian bankruptcy process be more readily available to poor debtors? Following a comparative analysis (considering the United States, Australia, New Zealand, and the United Kingdom) and analysis of interviews with Canadian bankruptcy trustees and other insolvency professionals, we offer six recommendations for reform.

French Abstract

La sagesse traditionnelle veut que les pauvres ne soient pas d'importants usagers du système d'insolvabilité car les créanciers ne désirent pas prendre de risques à leur égard, étant donné qu'un grand nombre d'entre eux font preuve de manque de jugement. Toutefois, le crédit est actuellement largement disponible pour une vaste fourchette de groupes de revenus. En outre, la pauvreté est souvent un état temporaire pour nombre de Canadiens, ce qui indique que le manque de discernement est également temporaire. Certains de ceux qui sont pauvres à un moment donné ont en réalité besoin d'une protection contre la faillite. Ils sont endettés, mais incapables de payer, et il est peu probable qu'ils soient en mesure de rembourser dans un avenir proche. À la suite d'une analyse comparative (qui examine les États-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni) et d'une analyse des entrevues menées auprès de syndics de faillite canadiens et d'autres professionnels du domaine de l'insolvabilité, nous offrons six recommandations pour entreprendre une réforme.

Share

COinS