Keywords
Mandatory sentences; Mandatory sentences--Political aspects; Canada
Document Type
Special Issue Article
Abstract
This article addresses the question of why Canada still has mandatory minimum sentences despite inquiries by a number of commissions that suggest abolition. It suggests that politicians and judges alike not only promote mandatory minimum policies, but also speak about them in much the same way - as a way of fighting crime. Though the evidence is clear that mandatory minimum sentences are not an effective crime-control strategy, and actually disrupt the sensible operation of the justice system, it is apparent that the deterrence message they deliver is still functional for politicians and is rarely challenged by judges.
French Abstract
Cet article aborde la question à savoir pourquoi le Canada tient à conserver les peines minimales obligatoires malgré que de nombreuses commissions d'enquête ont suggéré leur abolition. Ceci suggère qu'une telle politique est favorisée par les politiciens et les juges et qu'ils les considèrent comme étant un outil opportun pour lutter contre le crime. Malgré qu'il existe des indices manifestes que les peines minimales obligatoires ne constituent pas une stratégie efficace pour contrôler le crime et qu'elles peuvent même perturber l'opération raisonnable du systême judiciaire, il est évident que la perception de leur effet dissuasif a encore de la valeur aux yeux des politiciens et que cette impression est rarement remise en question par les juges.
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Citation Information
Doob, Anthony N. and Cesaroni, Carla. "The Political Attractiveness of Mandatory Minimum Sentences." Osgoode Hall Law Journal 39.2/3 (2001) : 287-304. http://digitalcommons.osgoode.yorku.ca/ohlj/vol39/iss2/3