Keywords
Dispute resolution (Law)
Document Type
Special Issue Article
Abstract
Like many disputes, Romeo and Juliet is a story with no winners; the outcome is destined to be lose-lose. Disputes are an inevitable part of human interaction and people need to learn effective and reasonable ways of dealing with their disputes. The question is how can this be done in a way that leaves people intact. The article compares and contrasts two modes for resolving disputes: adjudication and alternative dispute resolution (ADR). The article looks at what happens when disputes arise-how do problems become "disputes" and what do people do about them? The role of lawyers as dispute creators as well as dispute resolvers is examined, as is the current state of the adversary system and litigation. The author problematizes the rush of lawyers into the ADR game and questions whether it is in response to decreased billings rather than from a desire to provide more creative, disputant friendly services. The author argues that ADR is not the great panacea it has been touted to be. It clearly has a place in disputes but it is as imperfect as any other process that exists or could be created. Because disputes arise from human interaction, there may be as many types of dispute resolutions as there are people. Imperfect people will create imperfect and fallible processes. Those who seek to assist in dispute resolution must accept that their role is one of assistance, not control. Lawyers are not necessarily well suited to this role. It is incumbent on those who wish to engage in the service of dispute resolution to recognize their own situatedness and interests.
French Abstract
Comme dans beaucoup d'autres disputes, Roméo et Juliette est une histoire sans gagnants; l'issue est destinée à être une perte pour l'un et l'autre. Les disputes sont inévitables dans les interactions humaines et les gens doivent apprendre des manières efficaces et raisonnables pour résoudre leurs conflits. La question est comment pourrait-on faire cela d'une façon qui laisserait les gens intacts. Cet article compare et contraste deux manières pour résoudre les disputes: le tribunal et la résolution alternative des disputes (RAD). L'article examine ce qui se passe quand les disputes surviennent-comment des problèmes finissent par devenir des "disputes" et que font les gens pour les résoudre? Le rôle des avocats comme à la fois responsables de la création et de la résolution des disputes est examiné, de même que l'état actuel du système adversaire et le litige. L'auteure questionne la hâte des avocats dans le jeu de la RAD et se demande si c'est en réponse à une diminution de facturation plutôt qu'au désir de pourvoir des services plus créatifs qui tiennent compte des parties en litige. L'auteure avance que la RAD n'est pas la grande panacée comme on a voulu qu'elle soit. Elle a évidemment sa place dans la résolution des disputes mais elle est aussi imparfaite que tout autre processus qui existe ou qui pourrait être créé. Du fait que les disputes viennent des rapports humains, il pourrait y avoir autant de genres de solution qu'il y a de gens. Des gens imparfaits finiront par créer des processus imparfaits et faillibles. Ceux qui chercher à s'impliquer dans la résolution des conflits doivent admettre que leur rôle consiste à assister et non à contrôler. Les avocats ne sont pas nécessairement bien préparés à jouer ce rôle. Il revient à ceux qui désirent s'engager dans le service de la résolution des disputes d'y reconnaître leur place et leurs propres intérêts.
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Citation Information
Marshall, Pam.
"Would ADR Have Saved Romeo and Juliet?."
Osgoode Hall Law Journal
36.4 (1998)
: 771-805.
DOI: https://doi.org/10.60082/2817-5069.1553
https://digitalcommons.osgoode.yorku.ca/ohlj/vol36/iss4/5