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Keywords

Generation Y--Economic conditions; Generation Y--Public opinion; Debtor and creditor

Document Type

Special Issue Article

Abstract

Intense pop-cultural commentary on millennial finances and indebtedness perpetuates two conflicting narratives. One suggests that millennials are doomed and face higher debt levels than earlier generations, compounded by rising tuition costs, a lack of affordable housing, high costs of living, and an increasingly competitive job market. The contrary “millennial bootstrapping” narrative denies that millennials are more financially challenged than previous generations and argues that millennials need to pull themselves up their proverbial bootstraps and improve their work ethic to secure financial success. This article fact-checks these two narratives and fills a significant gap in the Canadian academic literature on the indebtedness of millennials. Publicly available data do not firmly support either narrative and suggest that both are overly broad and lack nuance. Millennials face more debt than ever before, but other generations are experiencing even higher levels of debt and rates of increase of debt. While the data suggests that millennials are struggling with increased levels of student debt, the same cannot be said for credit-card debt, which counters the dominant “millennials are doomed” narrative. The article evaluates the impact of financial literacy education programs, which millennials have been the first to fully experience. It finds that the impact of such programs is unclear. It also examines potential legislative safeguards to protect millennials and asks whether millennials are adequately protected against exploitation in the types of contracts they commonly enter. Analysis of the data on debt loads, financial literacy, relevant legislation, and contracts that may disproportionately impact millennials leads to no clear conclusions and finds that both popular narratives lack sufficient support. The authors conclude that while the media narratives may seem harmless, they may distract academics and policymakers from the true consequences and impacts of increasing debt loads on particular generations or socio-economic groups.

French Abstract

Les nombreux commentaires sur la culture populaire entretiennent deux visions opposées sur les finances et l’endettement des « enfants du millénaire ». D’après la première vision, les enfants du millénaire sont condamnés, car ils présentent des niveaux d’endettement plus élevés que les générations précédentes en raison de la hausse des droits de scolarité, du manque de logements abordables, du coût élevé de la vie et d’un marché du travail de plus en plus concurrentiel. À l’inverse, la vision du « décollage des milléniaux » réfute la thèse selon laquelle les enfants du millénaire seraient aux prises avec des difficultés financières plus graves que les générations précédentes, et soutient qu’ils doivent se prendre en main et améliorer leur éthique de travail pour assurer leur réussite financière. En vérifiant chacune de ces deux théories, cet article vient combler une lacune importante dans la recherche canadienne sur l’endettement des enfants du millénaire. Les données disponibles n’étayent aucune des deux théories et indiquent plutôt qu’elles sont chacune trop larges et qu’elles manquent de nuances. Les enfants du millénaire sont certes plus endettés que jamais, mais d’autres générations affichent des niveaux d’endettement encore plus élevés et des rythmes accrus d’augmentation de la dette. Bien que les données suggèrent que les enfants du millénaire font face à une hausse de l’endettement étudiant, il n’en est pas de même pour l’endettement par carte de crédit, ce qui va à rebours de la thèse dominante selon laquelle « les enfants du millénaire sont condamnés ». L’article évalue les effets des programmes d’éducation en littératie financière, que les enfants du millénaire ont été les premiers à expérimenter pleinement, et conclut que l’incidence de ces programmes n’est pas claire. Il examine également d’éventuelles garanties législatives visant à protéger les enfants du millénaire et cherche à déterminer si ces derniers sont convenablement protégés contre toute forme d’exploitation dans les types de contrats qu’ils ont l’habitude de conclure. L’analyse des données relatives à l’endettement, à la littératie financière, à la législation en vigueur et aux contrats susceptibles d’avoir des effets disproportionnés sur les enfants du millénaire n’aboutit à aucune conclusion claire et montre que les deux visions populaires ne sont pas suffisamment étayées. Les auteurs concluent que, bien que les récits véhiculés par les médias puissent sembler inoffensifs, ils peuvent distraire les universitaires et les décideurs politiques des conséquences et des répercussions réelles de la hausse de l’endettement vis-à-vis de certaines générations ou de certains groupes socio-économiques.

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