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Keywords

Sovereignty--Economic aspects; Political science--Economic aspects

Document Type

Special Issue Article

Abstract

The past few decades have witnessed the growth of an exciting debate in the legal academy about the tensions between economic pressures to commodify and philosophical commitments to the market inalienability of certain items. Sex, organs, babies, and college athletics are among the many topics that have received attention. The debates often have proceeded, however, as if they involve markets on one side and the state on the other, with the relevant question being the ways in which the latter can or should try to facilitate, restrict, or rely on the former. In this article, we approach the relationship between markets and sovereign control from a different perspective, and contemplate more radical versions of their relationship. What would it mean for governing authority itself to be market alienable? And what would it mean if the people—rather than the state—were the ones who set the prices and controlled the transfers? Could a ‘market for sovereign control’ contribute to welfare-enhancing changes in governance?

French Abstract

Au cours des dernières décennies, les théoriciens du droit se sont engagés dans un débat passionnant au sujet des tiraillements qui existent entre les pressions économiques en faveur de la marchandisation et les engagements philosophiques à l’égard de l’inaliénabilité marchande de certains produits. Le sexe, les organes, les bébés et le sport collégial figurent parmi les nombreux sujets qui ont retenu l’attention. Toutefois, les débats opposent fréquemment les marchés, d’une part, et l’État, d’autre part, et s’articulent autour de la question de savoir comment l’État peut ou devrait tenter de faciliter, de restreindre ou d’exploiter les marchés. Dans cet article, nous abordons le lien entre les marchés et le contrôle souverain sous un angle différent, et nous envisageons des versions plus radicales de ce lien. Quelles seraient les conséquences si la fonction gouvernementale elle-même était aliénable sur le marché? Et si c’étaient les citoyens, et non l’État, qui fixaient les prix et contrôlaient les transferts? Un « marché du contrôle souverain » pourrait-il contribuer à modifier la gouvernance en vue d’améliorer le bien-être?

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