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Authors

Peter McCormick

Keywords

Court decisions and opinions; Judicial opeionons; Canada. Supreme Court; Canada

Document Type

Commentary

Abstract

What do the BCE case of 2008, the Securities Reference case of 2010, the Senate Reform Reference case of 2014, and the Carter (assisted suicide) case of 2015 have in common? All are unanimous decisions of the Supreme Court of Canada in which the reasons for judgment—the explanation as to why the outcome is the legally and constitutionally appropriate one—are not attributed to any specific named judge or judges on the Supreme Court, but rather to a mysterious entity called THE COURT. Very few Supreme Court decisions take this form, and there was a time not that long ago when no headline-worthy decision ever did—this is a practice that emerged on an identifiable date with a trackable history. Moreover, it is a purely Canadian story—it is not part of the legacy of English law, not something that crossed from south of the border by imitative osmosis, not an idea copied from anybody else. It is something that was developed by Canadian judges, that emerged in response to a very specific Canadian event, and that has evolved since that first experience. This Commentary identifies and explores this underappreciated and understudied judicial innovation.

French Abstract

Qu’ont en commun l’affaire Bell Canada de 2008, le renvoi de 2011 relatif à la Loi sur les valeurs mobilières, le renvoi de 2014 relatif à la réforme du Sénat et l’affaire Carter (suicide assisté) de 2015? Tous ces jugements de la Cour suprême du Canada ont été unanimes et les raisons motivant leur verdict—l’explication précisant pourquoi le verdict était juridiquement et constitutionnellement approprié – n’ont pas été attribuées à un ou des juges en particulier, mais à une mystérieuse entité nommée LA COUR. Très peu de jugements de la Cour suprême prennent cette forme et il fut une époque pas très lointaine où aucun jugement digne de faire les manchettes ne la prenait—il s’agit là d’une pratique apparue à une date identifiable et dont l’historique est retraçable. Il s’agit de plus d’une pratique purement canadienne, qui ne nous vient ni du patrimoine juridique britannique, ni du sud de la frontière par un phénomène d’osmose imitative, ni de nulle part ailleurs. Il s’agit d’une chose qu’ont élaborée des juges canadiens en réaction à un événement très spécifique survenu au Canada et cette pratique a évolué depuis son apparition. Ce commentaire révèle et explore cette innovation juridique à la fois méconnue et rarement étudiée.

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