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Authors

Isabel Grant

Keywords

Victims of crimes--Legal status, laws, etc.; Harassment--Law and legislation; Sexual harassment of women--Law and legislation; Women--Violence against; Women--Legal status, laws, etc.; Canada

Document Type

Article

Abstract

Feminist scholars have demonstrated the gendered nature of intimate violence and the tendency to put the responsibility on women to avoid both sexual and physical violence (“responsibilization”). This article applies these insights to the context of intimate partner criminal harassment, which is committed overwhelmingly by men against former female intimate partners. Using criminal harassment decisions over the past decade, this article argues that the elements of the offence—specifically the requirements that the accused cause the complainant to fear for her safety, that this fear be reasonable, and that he intend to harass her—feed into the tendency towards responsibilization. Women are disbelieved if they fail to report the harassment promptly to police, fail to obtain a no contact order, or fail to communicate to their harassers that the harassment is unwanted. The accused’s behaviour is never subjected to a standard of reasonableness. The article concludes that legislative reform is a necessary step towards providing an adequate criminal justice response to this serious problem.

French Abstract

Les universitaires féministes ont démontré que la violence conjugale est fondée sur le sexe et qu’il existe une tendance à responsabiliser les femmes afin qu’elles évitent de subir des violences tant physiques que sexuelles. Cet article applique ces notions intuitives au contexte du harcèlement criminel par un partenaire intime, qui est commis dans la très grande majorité des cas par les hommes à l’égard de leur ancienne conjointe. Se fondant sur les jugements en matière de harcèlement criminel rendus depuis dix ans, l’article est d’avis que les éléments de la preuve–particulièrement la nécessité que l’accusé ait porté la plaignante à craindre pour sa sécurité, que cette crainte soit fondée et qu’il ait eu l’intention de la harceler–étayent cette tendance à la responsabilisation. On croit moins les femmes si elles tardent à déclarer promptement à la police le fait qu’elles sont harcelées, négligent de réclamer une ordonnance d’interdiction de communiquer ou négligent de faire savoir à leur harceleur que le harcèlement est non désiré. Le comportement de l’accusé n’est jamais soumis à la norme du raisonnable. L’article conclut qu’une réforme législative s’impose afin que la justice criminelle soit en mesure de répondre adéquatement à ce grave problème.

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