Keywords
Industrial hygiene; Ontario; Ontario. Ministy of Labour. Internal Responsibility System
Document Type
Special Issue Article
Abstract
This article reconsiders the shift in Canada from an exclusively government-regulated occupational health and safety system to the Internal Responsibility System (IRS). The IRS gives workers rights, or “voice,” to manage, know about, and refuse unsafe working conditions. I present new evidence that worker voice and the IRS have weakened with the decline of unions and the rise of precarious employment. Survey data are analyzed from Ontario workers who rated the likelihood that raising a health and safety concern with their current employer would negatively affect their future employment. My analysis models how workers’ sex, race, unionization, sector, and degree of employment precarity affect their probability of exercising voice. Results of a logistic regression suggest the most precariously employed are the least likely to use voice. Consequently, I argue that the IRS should be supplemented with more external oversight in sectors where employment is most insecure.
French Abstract
Cet article réexamine au Canada le passage d’un système de santé et sécurité au travail réglementé exclusivement par le gouvernement à un système de responsabilité interne (SRI). Le SRI confère aux travailleurs des droits et leur donne la parole au moment de reconnaître, gérer, et refuser des conditions de travail non sécuritaires. Je présente de nouvelles preuves à l’effet que la voix des travailleurs et le SRI ont régressé avec le déclin des syndicats et la précarisation de l’emploi. Les données de sondage proviennent de travailleurs ontariens à qui on a demandé d’évaluer la probabilité selon laquelle manifester auprès de leur employeur actuel de l’inquiétude sur des questions de santé et sécurité aurait un impact négatif sur l’avenir de leur emploi. Mon analyse modélise la manière dont le sexe, la race, la syndicalisation, le secteur, et la précarité de l’emploi d’un travailleur affectent la probabilité qu’il se fasse entendre. Une analyse de régression logistique permet de conclure que les travailleurs dont l’emploi est le plus précaire sont les moins susceptibles de se faire entendre. Par conséquent, je fais valoir que le SRI devrait être assorti d’une plus grande surveillance externe dans les secteurs où prévaut la précarité de l’emploi.
Citation Information
Lewchuk, Wayne.
"The Limits of Voice: Are Workers Afraid to Express Their Health and Safety Rights?."
Osgoode Hall Law Journal
50.4 (2013)
: 789-812.
DOI: https://doi.org/10.60082/2817-5069.1001
https://digitalcommons.osgoode.yorku.ca/ohlj/vol50/iss4/2