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Keywords

Social responsibility of business; Disclosure of information--Law and legislation; Corporation law; Canada

Document Type

Article

Abstract

This article considers the relationship between social disclosure and corporate accountability in Canada. It focuses on the potential benefits social disclosure can provide in terms of the overall human rights project. I explore this issue with reference to the broader theoretical frameworks of new governance and reflexive law. White I ground my analysis in these analytical approaches. I distance myself slightly from particular arguments in the literature to date: specifically, the argument that the disclosure process will result in self-correcting behaviour on the part of corporate decision makers. Rather, I argue that the value of social disclosure may lie more in its ability to empower socially conscious shareholders who will be equipped with information that can be used to engage corporate management in dialogue and influence corporate operations. I further contend that a movement towards enhanced social disclosure should be viewed as the corollary of recent developments in Canadian corporate law involving directors' and officers' fiduciary obligations.

French Abstract

Cet article réfléchit à la relation entre la divulgation sociale et l'obligation corporative de rendre des comptes au Canada. Il s'intéresse aux avantages potentiels que peut apporter la divulgation sociale sur le plan du projet global des droits humains. J'explore cette question en référence au cadre théorique plus général de la nouvelle gouvernance et du droit réflexif. Certes, je fonde mon analyse sur ces trois démarches analytiques, mais je prends légèrement mes distances vis-à-vis d'arguments précis, trouvés dans la documentation produite jusqu'ici: en particulier, l'argument selon lequel le processus de divulgation entraînera une modification auto-correctrice du comportement de la part des décideurs corporatifs. Plutôt, j'argue que la valeur de la divulgation sociale pourrait bien se trouver davantage dans sa capacité de donner le pouvoir aux actionnaires citoyens, qui seront munis d'information pouvant servir à pousser les dirigeants corporatifs à engager le dialogue et influencer le fonctionnement corporatif. En outre, je soutiens qu'une progression vers une meilleure divulgation sociale devrait être perçue comme le corollaire des derniers développements en matière de droit corporatif canadien concernant les obligations fiduciaires des administrateurs et des cadres.

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