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Keywords

Rape; Criminal intent; Sexual consent; Canada

Document Type

Special Issue Article

Abstract

The exculpatory rhetorical power of the term "honest belief" continues to invite reliance on the bare credibility of belief in consent to determine culpability in sexual assault. In law, however, only a comprehensive analysis of mens rea, including an examination of the material facts and circumstances of which the accused was aware, demonstrates whether a "belief' in consent was or was not reckless or wilfully blind. An accused's "honest belief" routinely begs this question, leading to a truncated analysis of criminal responsibility and error. The problem illustrates how easily old rhetoric perpetuates assumptions that no longer have a place in Canadian law.

French Abstract

La puissance rhétorique disculpatoire du terme « croyance sincère » continue à solliciter confiance, basée uniquement sur la crédibilité de la croyance au consentement afin de déterminer la culpabilité lors d'une agression sexuelle. Légalement, cependant, seulement une analyse complète du mens rea, comportant un examen des faits matériels et des circonstances desquels J'accusé était conscient, démontre si une « croyance » au consentement était ou n'était pas insouciante ou volontairement aveugle. La « croyance sincère » d'un accusé invoque couramment cette question, menant à une analyse incomplète de la responsabilité criminelle, et à une erreur. Le problème illustre comment la vieille rhétorique perpétue facilement des hypothèses qui n'ont plus leur place dans le droit canadien.

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