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Authors

John C. Weaver

Keywords

Extradition--History; African Americans--Legal status, laws, etc.--History; Racism--History; Discrimination in criminal justice administration--History; Ontario; North Carolina

Document Type

Article

Abstract

Canadian extradition law uncomfortably combines common law precepts with compromises deemed necessary for carrying out treaty obligations. In this context, for example, the substitution of affidavits for parol evidence has been an area where international courtesy has clashed with a valued means of testing an allegation, namely the cross-examination of witnesses. To reject an application for extradition because only documentary evidence is provided can amount to a censure of judicial proceedings in the state making the request; rejection may suggest that a fair trial cannot be secured. In 1922, in a sensational but hitherto uncited case, an Ontario extradition judge denied the petition of North Carolina for the return of a black suspect on the grounds that the court needed to examine at least one witness. The lynching of the suspect's brother, racism in the southern justice system, and the rantings of North Carolina's governor undermined the credibility of affidavits produced by the state. In addition to highlighting issues in extradition law, the Matthew Bullock case reveals behind the scenes activity by interest groups, governments, and lawyers.

French Abstract

Le droit canadien de l'extradition unit fragilement les principes de common law à certains compromis jugés nécessaires afin de se conformer aux engagements internationaux. Dans un tel contexte, la courtoise internationale accueillant le remplacement d'affidavits par une preuve testimoniale se heurte aux méthodes traditionnelles de vérification d'allegations, dont le contre-interrogatoire des témoins. Le rejet d'une demande d'extradition sur le seul fondement d'une preuve documentaire produite en cour est susceptible d'engendrer un niveau de censure dans l'initiation des procédures judiciaires. Ce geste peut être interprété comme une impossibilité d'obtenir un procès juste et équitable. En 1922, dans une cause sensationnelle mais non rapportée, un juge ontarien rejeta la requête de la Caroline du Nord exigeant l'extradition d'un suspect de race noir sur le fondement que le tribunal n'avait entendu aucun témoin. Le lynchage du frère du suspect, le racisme prévalant dans le système judiciaire du sud des États-Unis ainsi que les déclarations du gouverneur de la Caroline du Nord ont entaché la crédibilité des affidavits produits par l'État. En plus des questions soulevées par le droit de l'extradition, la cause Matthew Bullock met en lumière les activités de coulisse menées par les groupes d'intérêt, le gouvernement, et les avocats.

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