Document Type

Article

Publication Date

2012

Source Publication

Canadian Bar Review. Volume 91, Number 3 (2012), p. 745-761.

Abstract

This article describes three different approaches to Aboriginal title in Canada: (1) a common law approach, whereby title is based on physical occupation and defined by the common law; (2) an Indigenous law approach, whereby it is based on and defined by Indigenous law; (3) a territorial approach, whereby it is based on occupation of territory by effective control, manifested in part through the exercise of governmental authority. The author argues that the third approach, “territorial Aboriginal title,” is consistent with the Supreme Court’s 1997 decision in the Delgamuukw case, and supports an inherent right of self-government because it includes jurisdictional elements as well as property rights. He suggests that the Court should follow this approach in its important up-coming decision in the Tsilhqot’in Nation case.

French Abstract

Cet article décrit trois façons différentes d’envisager le droit de propriété autochtone au Canada:(1) une approche dite «de common law» selon laquelle le droit de propriété est fondé sur l’occupation physique telle qu’elle est définie par la common law, (2) une approche de droit autochtone en vertu de laquelle il est analysé et défini selon le droit autochtone, (3) une approche territoriale fondée sur l’occupation réelle et la maîtrise tangible du territoire manifestées notamment par l’exercice du pouvoir dévolu au gouvernement. L’auteur soutient que la troisième approche, « le droit de propriété autochtone territorial », correspond à la position de la Cour suprême exprimée dans l’arrêt Delgamuukw rendu en 1997. Il appuie également le principe d’un droit inhérent à la gouvernance autonome, car elle comporte des éléments de compétence et de droits de propriété. L’auteur espère que la Cour adoptera cette approche dans l’important arrêt qu’elle rendra prochainement dans l’affaire Tsilhqot’in Nation.

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