Document Type

Article

Publication Date

2003

Source Publication

Windsor Yearbook of Access to Justice. Volume 22 (2003), p.309-328.

Keywords

Aboriginal; consultation; Courts; dispute resolution; indigenous

Abstract

The Supreme Court of Canada has often encouraged the Crown and Aboriginal parties to find negotiated solutions to their disputes. The complex social, political, economic and legal interests which are embedded in many sectors of the Canadian population are not best resolved in the context of legal proceedings. Courts should, however, do more than lament the lack of negotiations - they should make decisions that create incentives for high quality, effective dispute resolution processes. This article describes the framework for negotiation set out in R. v. Sparrow (on Aboriginal rights to fish), Delgamuukw v. British Columbia (on Aboriginal title to lands) and Marshall v. Canada (on treaty rights to fish). Those cases would provide incentives for the parties to negotiate. By contrast, in the case of Mitchell v. M.N.R. (exemption from duty on border crossing), the two judgments of the Supreme Court turn on the interpretation of history and the incompatibility with Canadian sovereignty. While it is not inappropriate to take those factors into account, the Court sets those up as threshold issues that need to be resolved before the Court would consider how to balance Aboriginal rights with Crown infringements. Unfortunately, the approach used in Mitchell will provide disincentives to negotiate workable accommodations for contemporary problems.

French Abstract

La Cour Suprême du Canada a souvent incité la Couronne et les parties autochtones à régler leurs différends par voie de négociation. Vu la complexité des questions sociales, politiques, économiques et juridiques ainsi que les intérêts entrelacés de nombreux secteurs de la population canadienne, ce n'est pas dans le contexte d’instances judiciaires que l'on peut le mieux les régler. Toutefois, les tribunaux devraient faire plus que simplement inciter - ils devraient faire des décisions qui motivent des négociations efficaces de haute qualité. Cet article décrit l'approche aux négociations proposée dans R. c. Sparrow, Delgamuukw c. La Colombie britannique et R. c. Marshall et démontre la façon dont ces causes motiveraient les parties à négocier. Par contraste, la cause Mitchell c. M.R.N. concentre exclusivement sur l’interprétation de l’histoire et la compatibilité avec la souveraineté canadienne. Quoiqu'il ne soit pas inopportun de tenir compte de ces facteurs, le Tribunal en fait des points à régler au départ avant que le Tribunal ne considère comment équilibrer les droits autochtones et les violations de la Couronne. Malheureusement, rapproche utilisée en l'espèce découragera les négociations visant à trouver des accommodements pratiques pour des problèmes contemporains.

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