Document Type

Article

Publication Date

1986

Source Publication

Canadian Journal of Women and the Law. Volume 1, Number 2 (1986), p. 279-312.

Abstract

In this article, I examine the historical development of the criminal liability of women seeking to obtain or self-induce abortions within the general abortion prohibition in Canada. I argue that the development of medical technology which may bring with it safe methods of self-induced abortion and menstrual regulation ought not to be regarded with complete suspicion and apprehension. Without succumbing to the illusion that this issue is wholly determined by either law or medicine, I hope to be able to illustrate that creative challenges to the law are on the horizon, challenges even more exciting when one considers the historically documented struggle of women to control their fertility and their resistance to the law.

French Abstract

La philosophie du droit et la science juridique ont longtemps passe sous silence la question de la responsabilité criminelle des femmes cherchant à se faire avorter dans le cadre du droit pénal anglo-canadien. L'auteure étudie l'aspect criminel de l'avortement et les conséquences de son interdiction. Elle analyse l’évolution historique de la pratique de l'avortement pour raisons thérapeutiques, ainsi que la légalisation qui en résulte. En faisant appel aux travaux des historiens et des sociologues qui se sont penchés sur l'avortement et la contraception, elle explore les implications d'une telle politique pour les femmes qui désirent mettre fin à leur grossesse. Elle met en relief la signification sociale du droit et des pratiques médicales dans ce domaine. Elle affirme que les juristes féministes se doivent de prendre en compte la résistance et les luttes des femmes.

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