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Keywords

Mentally ill--Commitment and detention; Capacity and disability; Mentally ill--Civil rights; Mental health laws; Ontario

Document Type

Article

Abstract

In PS v Ontario, the Ontario Court of Appeal held that section 7 of the Charter requires that persons who are civilly committed for six months or more must have access to meaningful review over the conditions of their detention. In this paper, the authors argue that the decision has broad implications for provincial civil commitment regimes across the country. In particular, the Court’s analogy to the Criminal Code Review Board jurisprudence opens the door to a fuller recognition of the profound deprivation of liberty involved in civil commitments. An expanded role for civil review tribunals may be required, including Charter jurisdiction. The decision, and Ontario’s legislative response, also leave open the pressing question of the scope of liberty interests guaranteed by section 7 for those who are civilly committed for shorter periods of time. The authors conclude that this decision should trigger a reconsideration of civil commitment review processes across the country for all persons detained in psychiatric facilities.

French Abstract

Dans l’affaire PS c. Ontario, la Cour d’appel de l’Ontario a conclu que l’article 7 de la Charte exige que les personnes internées pour six mois ou davantage dans un hôpital psychiatrique aient droit à une révision probante de leurs conditions d’incarcération. Dans cet article, les auteurs prétendent que ce jugement affecte largement partout au pays les programmes provinciaux d’internement dans des hôpitaux psychiatriques. En particulier, l’analogie entre la Cour et la jurisprudence relative aux commissions d’examen en matière criminelle ouvre la porte à une meilleure reconnaissance de la profonde privation de liberté qu’entraîne l’internement dans un hôpital psychiatrique. Cela pourrait donner aux tribunaux responsables de la révision des cas d’internement dans des hôpitaux psychiatriques un rôle plus étendu, comprenant une compétence sur la Charte. Le jugement et la réponse législative de l’Ontario ouvrent également la porte à la question contraignante de la portée des libertés que garantit l’article 7 aux personnes internées pour de plus courtes périodes de temps. Les auteurs sont d’avis que ce jugement devrait entraîner dans l’ensemble du pays une reconsidération du processus de révision de l’internement dans des hôpitaux psychiatriques.

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