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Keywords

Canada; Canada. Canadian Charter of Rights and Freedoms; Judicial review; Prisoners--Legal status, laws, etc.

Document Type

Commentary

Abstract

In Sauvé v. Canada (2002) a sharply divided Supreme Court of Canada nullified the inmate disenfranchisement provision of the Canada Elections Act. One of the more important aspects of the majority decision by Chief Justice McLachlin is her refusal to let the concept of dialogue take her down the path of judicial deference. This commentary examines the chief justice's reasons for not taking this path and explores how these reasons reveal the limitations of the dialogue metaphor as originally articulated by Peter Hogg and Allison Bushell. The commentary concludes that any meaningful concept of legislative-judicial dialogue must recognize a coordinate legislative authority to interpret a constitution.

French Abstract

Dans l'affaire Sauvé c. Canada (2002), la Cour supreme du Canada, âprement partagée, rendait nulle la disposition de la Loi électorale du Canada, relative à l'incapacité électorale d'un détenu. L'un des volets les plus importants de la décision majoritaire de Mme McLachlin, juge en chef, est son refus de laisser le concept de dialogue l'emmener sur la voie de la retenue judiciaire. Ce commentaire examine les motifs pour lesquels la juge en chef n'a pas voulu suivre cette voie, et explore en quoi ces motifs révèlent les limitations de la métaphore du dialogue, comme l'ont à l'origine formulée Peter Hogg et Allison Bushell. Le commentaire conclut que tout concept significatif de dialogue legislatif-judiciaire doit reconnaître une autorité législative coordonnée pour interpréter une constitution.

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