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Keywords

Law Commission of Canada; Governmental investigations; Government accountability; Canada

Document Type

Article

Abstract

Focusing on the Government of Ontario's unwillingness to call a public inquiry into the death of Dudley George, an Aboriginal protester, and the Government of Canada's willingness to interfere with an inquiry into the deployment of Canadian forces to Somalia, this article argues that governments appear increasingly reluctant to support a commission of inquiry into a public crisis even where it can serve as a catalyst for addressing larger and more pressing concerns of institutional and policy reform. It first addresses "start-up problems" associated with the fact that the decision to appoint a commission of inquiry lies within the sole discretion of cabinet. It also canvasses incentives and disincentives on political actors and the media to call for the establishment of a commission of inquiry. It then examines "shut down problems" associated with governmental efforts to prematurely end or restrict a commission's activity. Borrowing several features from the Independent Counsel and the Inspector General Models in the United States, the article proposes that the Law Commission of Canada act as a permanent base of operations for federal commissions of inquiry, and suggests that commissions of inquiry adopt non-confrontational methods and procedures that encourage governments and other parties to sit down and engage in a constructive exercise of fact-finding, polity formulation and structural reform.

French Abstract

A l'aide de deux cas, (soit le refus du gouvernement ontarien d'enquêter la mort du manifestant aborigène Dudley George, et l'empressement du gouvernement canadien de s'ingérer dans une enquête du déploiement des forces armées canadiennes en Somalie), cet article propose que les gouvernements semblent être de moins en moins disposés à encourager l'enquête d'une crise même si cela pourrait servir de catalyseur pour addresser des problèmes de réforme institutionelle et de principes. L'article aborde d'abord les difficultés initiales découlant du fait que la décision d'ordonner une enquête revient uniquement à la discrétion du Cabinet. L'article touche également aux facteurs qui à la fois motivent et ont un effet dissuassif sur les médias et les acteurs politiques revendiquant la création d'une commission d'enquête. L'article examine par la suite les difficultés terminales associées aux efforts du gouvernement à restreindre ou conclure les activités d'une commission. S'inspirant de plusieurs éléments des modèles du "Independent Counsel" et du "Inspector General" des États-Unis, cet article propose que la Commission du droit du Canada devrait jouer un rôle central quant aux opérations des commissions d'enquêtes fédérales. On propose également que les commissions d'enquête devraient adopter des procérures et méthodes non-confrontationelles encourageant les gouvernements et autres parties de s'engager à participer à une séance d'information, une reformulation de politiques et une réforme structurale.

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